Le guide de l'homosexualité pour tout comprendre sur cette oriente sexuelle

Nous vivons à une époque où les minorités sexuelles luttent pour l'égalité et l'homosexualité est reconnue comme l'une des trois principales orientations sexuelles. Ces dernières années, vous avez surement beaucoup entendu parler des gays et des lesbiennes dans les médias. Ces derniers se livrent souvent à des discussions virulentes sur la communauté LGBT+, en particulier sur les homosexuels. Les opinions sur ce sujet sont chaotiques, chargées d'émotions et souvent truffées de mensonges et de stéréotypes. Dans cet article, on met en lumière la communauté gay de notre société.

Qu'est-ce que l'orientation homosexuelle ?

Pour commencer, il convient de définir l'homosexualité. Le terme a été inventé à partir de la combinaison de deux mots : homo + sexualié. Le grec homo peut être traduit par "égal" ou "semblable". Le latin sexualis, quant à lui, signifie "sexuel". L'homosexualité désigne donc l'attirance pour les personnes du même sexe.

Les termes courants pour désigner les homosexuels sont "gays" pour les hommes et "lesbiennes" pour les femmes. Il s'agit de termes neutres qui peuvent être utilisés librement dans les interactions sociales.

Les homosexuels nouent des relations de même sexe avec d'autres homosexuels, bisexuels ou pansexuels. Ces relations peuvent se limiter à des interactions sexuelles de courte durée (une rencontre d'un soir, un plan cul) ou prendre la forme d'une vraie relation sérieuse, amoureuse, basée sur des sentiments. Comme pour les relations hétérosexuelles, il n'y a pas de règle en la matière.

L'orientation homosexuelle est-elle un choix ?

L'un des mythes les plus répandus autour de l'homosexualité est l'idée que l'orientation sexuelle peut être choisie. Malgré l'accès généralisé à l'information, cette idée est largement répandue et répétée tant par les milieux religieux que par les partis politiques conservateurs.

Malheureusement, ce type d'information est souvent absorbé par des personnes qui, en général, connaissent mal les questions de sexualité. Les personnes homosexuelles reçoivent malheureusement souvent ce type de question : « Tu ne pourrais pas arrêter d'être aussi gay ? » de la part de leur famille ou de leurs ami.e.s.

Selon les connaissances scientifiques actuelles, l'orientation sexuelle est constituée de nombreux facteurs - génétiques, environnementaux et hormonaux. L'homosexualité n'est certainement pas une question de choix, et l'orientation psychosexuelle ne peut être modifiée, même sous l'influence d'une volonté très forte et d'une thérapie radicale.

Combien y a-t-il d'homosexuels en France ?

Il n'est malheureusement pas possible de déterminer le pourcentage d'homosexuels sur notre territoire. Certaines estimations ont été tentées au fil des ans, mais une étude quantitative objective n'est pas possible et ne le sera probablement pas dans les temps à venir. Pourquoi ?

Tout d'abord, le problème réside dans la définition elle-même. Un homosexuel est considéré comme une personne qui se définit ainsi. Dans les sociétés hétéronormatives (même celles considérées comme libérales), les différentes orientations sexuelles sont toujours sujettes à l'exclusion. C'est pourquoi de nombreuses personnes n'admettent pas leur orientation, ce qui empêche de constituer un échantillon d'enquête reflétant la société dans son ensemble.

Les attitudes à l'égard des homosexuels en France

En France, les différentes orientations sexuelles ne figurent pas sur la liste des crimes ou délits. L'âge légal des contacts homosexuels et hétérosexuels est fixé à 15 ans.

L'homosexualité dans la classification médicale

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l'homosexualité de sa liste de maladies en 1991. Le monde scientifique est convaincu que cette orientation sexuelle est une variante parfaitement normale de la sexualité humaine. La liste des organisations scientifiques mondiales qui expriment cette position serait probablement plus longue que l'ensemble de l'article ci-dessous.

En 2013, l'orientation décrite a été supprimée de la catégorie diagnostique du DSM (manuel de classification des troubles mentaux publié par l'American Psychiatric Association). L'homosexualité ne figure plus non plus dans la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé (CIM).

Les homosexuels et le VIH

Aujourd'hui, le VIH et le syndrome d'immunodéficience acquise (sida) qu'il provoque sont traités efficacement grâce aux traitements médicamenteux disponibles. Dans les années 1980, il a suscité une véritable horreur et fait des dizaines de milliers de victimes.

Le virus s'étant d'abord propagé principalement parmi les homosexuels, c'est avec eux que la maladie a été identifiée. Aujourd'hui, nous savons qu'elle a été causée par la prévalence des rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples. Ce n'est pas l'homosexualité en soi qui est en cause, mais la méconnaissance de la propagation du virus et des pratiques typiques de certains milieux.

Malheureusement, il est encore possible de rencontrer l'opinion selon laquelle le VIH est principalement contracté par les hommes homosexuels sexuellement actifs et qu'ils "propagent la maladie". Il n'existe aucune preuve scientifique de cette affirmation et la répétition de ces stéréotypes est une forme de manipulation.

Mariages homosexuels

Actuellement, dans notre pays, les personnes vivant en union homosexuelle sont autorisées à se marier et à enregistrer un partenariat civil comme dans de nombreux pays :

• Pays-Bas
• Canada
• Espagne
• Portugal
• Belgique
• Afrique du Sud
• Norvège
• Suède
• Danemark
• Finlande
• Argentine
• Brésil
• France
• Allemagne
• États-Unis
• Luxembourg
• Nouvelle-Zélande
• Uruguay
• Équateur
• Colombie
• Irlande
• Islande
• Malte
• Taïwan

Dans certains pays, la possibilité de conclure des mariages n'existe pas dans tout le pays, mais seulement dans certaines de ses villes ou unités territoriales. C'est le cas du Royaume-Uni, du Mexique et de nombreux pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale.

Partenariats civils : une alternative au mariage gay

Dans de nombreux pays du monde, le mariage pour les personnes LGBT+ n'a pas été légalisé. Toutefois, les citoyens ont la possibilité d'enregistrer un partenariat civil. Cela permet de réglementer légalement la relation, par exemple en matière d'héritage réciproque ou de visites à l'hôpital.

Cette solution a été utilisée par :

• la République tchèque,
• la Hongrie,
• La Slovénie,
• la Suisse,
• l'Italie,
• La Croatie,
• L'Estonie,
• Saint-Marin,
• la Grèce,
• Chypre,
• le Chili,
• le Liechtenstein.

Où et comment faire des rencontres gays ?

Pour des rencontres physiques, nous vous conseillons de vous rendre dans les bars et clubs LGBT+. Si vous habitez à Paris, Lyon ou par exemple Marseille, il existe des quartiers dédiés à la communauté LGBT+. Vous pourrez faire des rencontres et discuter en face à face.

Pour les plus timides, il est possible d'utiliser les applications mobiles et sites de rencontres gays. Pour faire des rencontres gays sérieuses nous vous conseillons Meetic, Happn, Bumble, BeTolerant ou encore Tindr. Vous pourrez créer un compte gratuit et commencer à flirter. Pour des rencontres plus coquines ou des plans culs gay, inscrivez-vous sur HiMoon, Grindr ou Scruff. Les homosexuels peuvent y trouver des rencontres sans lendemain et réaliser leurs fantasmes sexuels.